Faire bouillir son eau reste une solution efficace

MSR POCKET ROCKET et SNOW PEAK 900 Ti

Retour terrain de mon "kit popote"

Réchaud MSR Pocket Rocket 2 et Popote Snow Peak Trek 900 Ti

Note globale 75%
Poids 90%
Solidité 85%
Praticité 80%

Lorsque l’on part en autonomie, nous devons préparer nos repas. Il existe pour cela un large panel de choix de réchaud et de popote. Pour ma part j’ai choisi un réchaud à gaz petit format et une popote séparée, choix sur lequel je reviendrai. Voici mon retour d’expérience après de nombreux repas cuisinés avec, dans toutes les conditions.

Conditions de tests

Ce « kit popote » m’a suivi sur quasiment tous mes voyages. Il a donc été éprouvé à de nombreuses reprises dans des conditions très variées. Il n’a cependant pas été testé en hiver car je n’ai pas eu l’occasion. Notons toutefois que le gaz est peu adapté à des conditions hivernales « dures »

Liste des principales sorties :

MSR POCKET ROCKET

Informations générales

  • Type de réchaud : Gaz
  • Puissance : 2400 W
  • Gaz consommé pour faire bouillir 1L à 14°C d'eau en intérieur : 16g/L (donnée réelle d'un test réalisé par mes soins)
  • Allumage manuel
  • Protection contre le vent : moyenne
  • Poids : 73g
  • Dimension : 10,2 x 5 x 5,1 cm

Le MSR Pocket Rocket porte bien son nom, en effet ce réchaud est à la fois petit, léger mais puissant avec ces 2400W. Je l’ai choisi pour ces raisons car je voulais un réchaud qui ne prenne pas trop de place et qui permette de faire bouillir l’eau en un temp raisonnable.

C’est un réchaud qui fonctionne au gaz. Vous aurez donc besoin de cartouches adaptées, c’est à dire de cartouche à vanne filetées de marque PRIMUS, MSR, JETBOIL par exemple (pas les cartouches campingaz). Ce système est très pratique car on peut enlever la cartouche après utilisation ce qui est plus sûr. De plus on trouve les cartouches associées dans de nombreux pays (Attention : je n’en avais pas trouvé à la Réunion en 2014 – mais cela a peut-être changé).

Remarque : si vous partez dans une zone très isolée ou bien en hiver, le réchaud à gaz n’est pas le plus pratique. Pour ces cas vous pouvez envisager des réchauds à essence (l’essence est trouvable partout sur terre) ou multicombustible)

Une fois plié le réchaud est vraiment mini. Il se déplie facilement et se met en place en quelques secondes sur la cartouche. Pour l’allumage, il faut une source extérieure. Le réchaud est fourni avec un petit générateur d’arc électrique mais je préfère utiliser un briquet ou mon briquet au magnésium sur le terrain.

Sa petit taille est également l’un de ces défauts car lorsque le montage complet est fait, la popote se retrouve loin du sol et parfois dans un équilibre approximatif… Il faut donc bien caler le tout sur un terrain stable et faire attention à nos mouvements. Je ne l’ai jamais fait tomber pendant un chauffe donc ça reste stable. Il faut juste être prudent.

En terme de chauffe, comme je le disais ça dépote. Si il n’y a pas trop de vent on fait chauffer 1L d’eau en quelques minutes (3min annoncées par le constructeur, je dirai plutôt 5min). Par contre si il y a du vent ça se complique : la protection contre le vent est quasi inexistante et la flamme devient vite faible. On dépense rapidement du gaz à rien chauffer… Pour palier cela un petit coupe vent peut être pratique. Toutefois je n’ai jamais eu d’extinction de flamme en cours de chauffe.

Afin d’estimer mes besoins en gaz pour un trip, j’ai réalisé un petit test qui consistait à faire chauffer 1L d’eau du robinet (14°C) avec mon réchaud et ma popote. Pour mon système je trouve une consommation de 16g/L en intérieur. Afin de palier aux aléas du vent et d’avoir de la réserve, je pars en général sur 25g/L.

D’un point de vue solidité, rien à redire, je n’ai jamais eu de problèmes avec, pas de casse, pas d’encrassement,… . Le seul petit point c’est le « pare-vent » du brûleur qui se dilate un peu et  qui est déjà tomber. Au pire c’est pas un drame si je le perds mais à il faudrait peut-être le resserrer un peu.

On apprécie :

  • Puissance de chauffe
  • Les dimensions réduites
  • Le faible poids

On aime moins :

  • La tenue au vent
  • La stabilité

SNOW PEAK Trek 900 Ti

Informations générales

  • Eléments : 1 casserole et 1 poêle
  • Volumes respectifs :
    • Casserole : 900mL
    • Poêle : 250mL
  • Matériaux : Titane
  • Poids : 175g
  • Dimension :
    • Popote : 120 x 107 mm
    • Tasse : 128 x 39 mm
    • Rangé : 130 x 140 mm

Qu’est-ce que j’attends d’une popote ?

  • De la solidité
  • De pouvoir l’utilisé comme je veux
  • De pouvoir faire à manger pour au moins 2 personnes
  • D’avoir un poids contenu

La popote Snow Peak Trek Ti répond quasiment parfaitement à ces critères. En effet, comme son nom l’indique « Ti », elle est en titane, une matière à la fois légère et solide. On a donc une popote de 900mL pour 175g ! De plus cette popote est évidemment utilisable sur réchaud (gaz, essence,…) mais on peut également la mettre directement dans le feu, ce que j’ai fait à diverses reprises.

Toutefois, le titane a quelques défauts : il conduit très mal à chaleur, il va donc créer des points chauds qui perceront potentiellement la tôle. Il faut donc toujours faire chauffer une popote titane avec quelque chose dans le fond ! Pour ma part je l’utilise quasi exclusivement pour faire chauffer de l’eau donc pas de soucis.

Le volume de 900mL est largement suffisant pour deux et on peut même viser 3 personnes je pense. De plus le volume permet d’y ranger une cartouche de gaz de petite taille ainsi que le réchaud ou bien une tasse en inox ainsi que le réchaud et les couverts.

On apprécie :

  • Le poids
  • La versatilité (utilisable sur réchaud, feu, ...)

On aime moins :

  • Les défauts du titane :
    • besoin d'avoir quelque chose au fond
    • chauffe non homogène

Conclusions

Le duo Snow Peak 900 et Pocket Rocket fonctionne bien ensemble. Il permet de faire chauffer efficacement un volume d’eau utile malgré sa sensibilité au vent. Le tout est versatile et compact, le tout pour un poids raisonnable.

On pourra toutefois lui préférer des solutions intégrées comme les jetboils si on ne veut pas utiliser la popote sur le feu.


Veste Fjallraven KEB Femme

Veste Fjällräven KEB W

Veste Technique Fjallraven Keb W - Test

Note globale 80%
Esthétique 90%
Solidité 90%
Poids 80%
Praticité 70%
Etanchéité 80%
Respirabilité 85%

La veste Fjällräven Keb W est une veste technique en tissu stretch et G-1000 Eco pour les randonnées exigeantes où la liberté de mouvement et la durabilité sont des critères importants.

Conditions de test


La veste a été testée durant trois semaines en Islande :
– Lors d’une randonnée itinérante d’une semaine avec un sac à dos d’environ 55L
– Et durant des randonnées ponctuelles à la journée avec un petit sac de 20L.
Les conditions météo ont été très variables pour ne pas dire “ Islandaises” passant du grand soleil à des vents violents à de la bruine et des fortes pluies…
La veste testée est une taille S, je fais 1.72m pour 60kg.

Ce voyage a permis de tester la veste dans toutes les conditions et suffisamment longtemps pour avoir retour d’expérience significatif.

Informations générales


  • Marque : Fjallraven
  • Prix conseillé : 300.00€
  • Poids (mesuré) : 620g
  • Matériau : G1000 ECO et tissu stretch
  • Couleurs disponibles : Noir, Bordeaux "Dark garnet and plum", Bleue foncé "Dark Navy and uncle blue", Vert foncé "Dark Forest and Laurel green", rouge "ox red lava" et enfin bleu/gris "UN bleu stone grey".
  • Lien fabricant 

Retour d'expérience


Esthétique

La veste propose un style sobre et féminin. Sa coupe est cintrée et ajustée. La veste à une très beau “maintient” : cet “effet” me plait beaucoup et est dû à l’épaisseur du G-1000.
Elle existe en 6 couleurs : noire (modèle testé), bleue marine, bleue claire, verte foncée, marron et bordeaux.
Tous les modèles ont les poches poitrine, le haut du dos et les manches en tissus stretch d’une couleur contrastante au reste, hormis la noire où ces zones sont grises foncées.
J’ai préféré donc ce modèle plus uniforme que je trouve plus élégant, d’autant plus avec les ponctuels empiècements en cuir marron : au niveau des tirettes des fermetures et du logo brodé.

Coupe

-La coupe est très bien ajustée à ma morphologie, elle est légèrement cintrée tout en permettant le port d’une seconde couche type polaire highloft en dessous.
Les manches sont d’une bonne longueur, elles permettent de monter haut au-dessus des gants.
-Le souci que j’ai rencontré ( certainement amplifié par ma taille / 1m72 : taille S ) est la longueur légèrement trop courte de la veste. Lorsqu’elle est portée sous un sac à dos intégrant une ceinture avec stabilisateurs sur les hanches, la longueur de la veste mériterait 5 à 10 cm de plus en longueur sous la ceinture pour permettre un confort optimum. (Je précise n’avoir rencontré aucune gène sans sac et avec mon sac de 20L sans ceinture)
Le bas de la veste aura tendance à se recourber (malgré le lien de serrage) plutôt que tomber droit et cela s’amplifie avec le mouvement de la marche et le poids du sac.
Davantage qu’un inconfort thermique, j’ai surtout pu ressentir durant mon trek une légère gêne physique au niveau du bas du dos : celui d’un vêtement qui remonte sous le sac et qu’il est relativement compliqué de remettre en place, seule, avec des gants volumineux.

Matériaux et Robustesse

La veste Keb est constituée de 2 matières principales : du G1000 et du tissu Stretch, répartis par zones pour optimiser l’efficacité thermique et sportive de ce vêtement dans la durée.
Ces deux matières sont notamment visibles dans les 2 différentes couleurs de la veste :
-La capuche, les épaules, l’avant et le bas du dos sont en G-1000.
Cette matière se distingue par sa robustesse et sa durabilité. Après 3 semaines d’utilisation quotidienne en Islande, la veste ne présente aucun signe d’usure et cela même sur les parties plus fines :
-Le haut du dos, les manches et les poches sont eux en tissu Stretch.
Selon moi il s’agit ici du deuxième grand point fort de cette veste : la liberté de mouvement au niveau des omoplates et des bras. Le confort que permet l’élasticité m’a littéralement conquise. Habituée à des vestes aux matières plus “classiques”, le premier essayage a été un vrai coup de cœur.
Je n’ai pas eu encore l’occasion de tester cette veste dans des terrains où les bras sont très sollicités mais je suis convaincue qu’elle sera très bien adaptée.
La veste étant ajustée et légère, j’ai eu grâce à cette liberté de mouvement la sensation de porter une seconde peau. Que demander de plus à une veste sinon d’avoir la sensation de ne pas la porter, tout en assurant son rôle de couche protectrice.

La veste en détails

Détails et finitions :
-La capuche “ tempête” est selon moi le point fort de cette veste. Elle est très couvrante car elle se projette loin devant, de plus très confortable car elle dispose d’une certaine rigidité qui la maintient bien parallèle au visage et forme un excellent pare pluie et coupe vent. J’en ai tiré une réelle sensation de confort dans des conditions météo islandaises très difficiles (vent violent + pluie).
Enfin et point très important, car la tempête ne souffle pas (et bien heureusement) tous les jours : sa profondeur est ajustable, on peut la régler facilement avec des cordons horizontaux à l’avant et à l’arrière et des cordons verticaux. Ce système de cordons croisés couplé à la rigidité du tissu est ici un réel luxe car cela permet de sculpter rapidement sa capuche selon ses propres besoins.
-Le col est très agréable car il monte suffisamment haut pour se sentir couvert jusqu’au menton.
-La fermeture éclair principale est munie d’un bouton pression en bas très pratique pour la “verrouiller”.
-Les tirettes des fermetures en cuir permettent d’être saisies aisément avec des petits gants. Portant aussi de très gros gants : des tirettes plus rigides et légèrement plus grandes seraient plus pratiques.
-A l’extrémité des manches, des bandes scratch permettent de les fermer efficacement. Elles sont épaisses et maintiennent donc la fermeture en place malgré de nombreux mouvements.Cela permet une barrière solide vis-à-vis du vent notamment au niveau des gants : les mains étant des membres particulièrement sensibles au froid

Poches :
La veste a deux grandes poches poitrine.
Elles sont très pratiques lorsque l’on porte un sac avec ceinture car elles restent bien accessibles. Leur taille permet de stocker une carte ou du petit matériel. Les deux poches ont chacune un petit filet incorporé pour stocker des objets type téléphone portable : pratique donc, aussi bien pour les droitiers que pour les gauchers.

Étanchéité et respirabilité

La veste remplie parfaitement son rôle d’étanchéité face au vent et à la pluie.
Le G-1000 est une matière solide et son tissage serré le rend très résistant au vent.
Ceci étant, je n’ai pas testé la Greenland Wax (mélange de cire d’abeille et de paraffine) vendue par la marque, pour accroître sa résistance aux éléments.
Je reconnais avoir eu la crainte de modifier le rendu de la veste en éclaircissant et marquant le noir à cause de la Wax. Même sans ce bonus, la veste m’a parfaitement couverte.
Cela grâce à sa matière mais aussi grâce à sa coupe précédemment décrite (capuche, col et fermetures : resserrage par scratch ou par lien élastique).
Pour des très fortes pluies je précise l’avoir doublée avec un poncho étanche pour assurer une protection totale sur le bas du corps (notamment pour contrebalancer la longueur légèrement insuffisante de la veste avec le port du sac à ceinture).

Prix

La veste est proposée à 299.95€ sur le site de Fjallraven. Ce n’est pas une veste peu chère mais la qualité est présente ! Fjallraven a également une démarche éco-responsable dans le choix de ses matériaux et avec pour philosophie de proposer des produits durables et robuste.

Conclusions

On apprécie :

  • Le look
  • La capuche tempête
  • Le tissu stretch au niveau du haut du dos et des manches

On aime moins :

  • 5 à 10cm de longueur supplémentaire

La veste Keb est une très bonne veste de trekking pour femme et remplira à merveille sa fonction de protection face à la pluie, au vent,…


Tente Hilleberg Anjan 2

Tente Hillerberg ANJAN 2

Retour terrain de la tente HILLEBERG ANJAN 2

Note globale 80%
Poids 80%
Solidité 95%
Facilité de montage 90%
Étanchéité 95%
Habitabilité 70%

La tente Anjan 2 de chez Hilleberg est une tente de type tunnel prévue pour une utilisation 3 saisons. Hilleberg est réputé pour la qualité et la solidité de ses tentes, ce qu’on confirmera lors de l’utilisation de ce modèle. Mais cela a un prix et pas des moindres…

Conditions de tests

Au total ceux sont environ 50 nuits que nous avons passé dans la tente dans les pays Scandinaves, en Islande, en montagne,… Elle aura vu toutes les météos : du grand soleil, de la petite pluie, des trombes d’eau, du vent à décorner les bœufs musqués …

Liste des principales sorties :

Nous avons souvent été à deux dans la tente et avec des sacs variants entre 55 et 80L. Nous reviendrons sur l’habitabilité et le confort ci-dessous.

Informations générales

  • Nb de personnes : 2
  • Saisonnalité : 3 saisons (mais qualité 4 saisons)
  • Longueur totale : 3,25m
    • Longueur intérieur : 2,20m
    • Longueur abside : 1,05m
  • Largeur totale (sans hauban) : ~1,40m
    • Largeur max habitable : 1,30m
    • Largeur habitable aux pieds : 1,10m
  • Hauteur habitable max : 1,00m
  • Surface total au sol : 4m²
    • Surface au sol habitable : 2,8m²
    • Surface de l'abside : 1,2m²
  • Poids : 1,80kg
  • Tissu :
    • Extérieur : Kerlon 1000
    • Intérieur : nylon ripstop 10D
    • Tapis de sol : nylon ripstop 50D
  • Imperméabilité :
    • Toit : 5000mm
    • Tapis de sol : 120000mm
  • Points de fixations : 12 (8 au niveau de la tente et 4 haubans)
  • Couleurs disponibles : Vert (modèle testé), rouge, sable
  • Prix de vente : 825€

(Informations constructeur)

Montage et Démontage

Les tentes Hilleberg sont particulièrement bien pensées à ce niveau et c’est un plaisir de monter et démonter la tente.

Pour le montage, il suffit de sortir la tente, mettre deux piquets à une extrémité, enfiler les deux arceaux et tendre le tout avant de remettre deux autres piquets. Dans des conditions faciles, l’opération prendre 5min, dans des conditions difficiles, un peu plus de temps mais cela est réalisable rapidement même seul. Une fois ces quatre piquets installés la tente tient debout mais on peut en ajouter encore 9 autres, la tente est alors totalement béton !

Gros avantage de l’Anjan 2 : elle se monte avec la double toile déjà en place. C’est un gros gain de temps et surtout la toile intérieure est protégée de la pluie.

Désavantage important mais inhérent au type « tunnel » de la Anjan : elle n’est pas autoportante. Il vous faudra donc pouvoir la fixer au sol.

Pour le démontage c’est l’exacte opération inverse et celle-ci ne prend pas plus de temps. Le sac fournit pour transporter l’Anjan a le bon goût d’être d’une taille tout à fait adaptée à un rangement facilité, on ne galère donc pas à ranger la tente.

La tente est également fournie avec un tronçon d’arceau de réparation en cas de casse, ce qui peut être fort pratique.

Une fois pliée la tente occupe un cylindre d’environ 50cm de hauteur pour un diamètre (malléable) de 20cm ce qui permet de la faire rentrer dans un sac à dos ou de la stocker à l’extérieur de celui-ci que cela ne gène.

MONTAGE DE LA TENTE :

  • Sortie la tente de son sac de transport (en cas de vent attention à ce dernier)
  • Déroulée la tente avec la face opposée à la porte en direction du vent (si ce dernier est très fort et que vous être seul, n'hésitez pas à fixer la tente à votre sac par exemple)
  • Planter les piquets dans les deux œillets sur la face au vent.
  • Insérer les arceaux : le grand est repéré par une marque rouge sur l'arceau et la toile
  • Les insérer dans les oeillets prévus
  • Fixer les piquets au niveau de la porte en tendant la toile dans l'axe des premiers piquets fixés (il faut que les piquets avant et arrières soient bien parallèles).
  • Tendre la toile grâce aux sangles sur le pourtour de la tente
  • Fixer les tendeurs et les tendre : plus ils seront "longs" et horizontaux mieux cela tiendra au vent. Ne pas trop les tendre (ils ne doivent pas déformer la tente)
  • Vous voilà près !

DEMONTAGE :

  • Pour le démontage, il suffit de répéter les mêmes opérations à l'envers.
  • Je vous conseille de bien "plier" les tendeurs pour ne pas qu'ils s'emmèlent lors du rangement/transport
  • Détendez bien la toile également
  • Pour le pliage final :
    • Rabattre la porte vers le "centre" pour former un rectangle
    • Plier le rectangle en 3 dans le sens de la longueur, il doit être large comme les arceaux pliés
    • Placer les arceaux (dans leur sac avec les piquets) à l'extrémité au vent et rouler la toile autour.
    • Insérer le tout dans le sac de transport

REMARQUE : il faut monter la tente sur une surface plutôt bombée (convexe) qu'en creux (concave). Ne serait-ce que pour l'écoulement de la pluie mais aussi pour pouvoir bien la tendre.

Option de mise en place

Le montage présenté est celui de base mais l’Anjan propose de nombreuses alternatives !

  • Vous pouvez monter uniquement la toile extérieure moyennant une cordelette pour tendre les extrémités des arceaux.
  • Vous pouvez monter la toile intérieure seule si le temps le permet (passer les arceaux dans les boucles qui relient normalement les deux toiles.
  • La face arrière peut être remontée pour améliorer la ventilation
  • L’abscide peut être pliée en partie ou totalement pour améliorer l’accès et la vue

Ces options sont fortes pratiques lorsqu’il fait chaud.

Résistance aux intempéries

Hilleberg est une marque suédoise, ils fabriquent donc des tentes qui tiennent la météo suédoise. C’est à dire des tentes solides !!

Face à la pluie il n’y a rien à redire. Je n’ai jamais eu une fuite d’eau de la tente, ni dans l’abside. La coupe de la toile protège bien même si il y a du vent. Il faut juste s’assurer qu’on ne touche pas la toile extérieur (les sacs dans l’entrée ou au niveau des pieds par exemple). Niveau pluie aucune inquiétude même sous de fortes pluies qui durent longtemps. Le tapis de sol fait très bien son job également pour peu qu’on ne plante pas la tente dans un marais et que l’on évite les fortes pressions sur le tapis. Vous serez donc au sec avec cette tente.

Pour ce qui est du vent, c’est du solide aussi. Il y a 12 points de fixations en tout. Autant dire qu’Eole va devoir déployer un peu d’énergie à déraciner la tente. Contrairement à d’autres tentes que j’ai eu dans le passé elle ne plie pas sous le vent. En effet, les haubans sont placés de façon à bien supporter les arceaux et le tout est très stable. Donc pas de soucis sur la tenue au vent, ce que l’on a pu tester plusieurs fois … Seul soucis, l’orientation de la tente dans le vent. Cette dernière est de type tunnel, cela signifie qu’elle ne supportera pas le vent de la même façon selon son orientation : si le vent souffle dans la direction de l’axe principal de la tente alors pas de soucis, par contre si le vent souffle de travers la toile a alors une tendance à claquée ce qui peut être dérangeant. La toile extérieure aura également tendance à se creuser d’un côté et gonfler de l’autre ce qui peut être embêtant au niveau de l’espace intérieur. Il « suffit » donc de poser la tente avec la bonne orientation en espérant que le vent ne tourne pas ! Ce désagrément n’a jamais été un gros soucis mais il faut l’avoir en tête.

J’ai toutefois noté une légère tendance à condenser au niveau de la toile extérieure. Pour palier cela j’ouvre un peu le haut de la porte d’entrée pour faire un peu de « tirage » : le vent s’engouffrant entre les toiles ventilant ainsi un peu mieux.

Résistance dans le temps

La Hilleberg Anjan 2 est une tente solide. Tout d’abord grâce aux textiles choisis : le kerlon 1000 est un matière très résistante (abrasion, déchirement) et qui peut être réparer assez facilement. De même pour le tapis de sol ou la toile intérieur, on peut avoir confiance dans ces tissus.

Les arceaux sont solides, pas de soucis à ce niveau. La tente est vendue avec un tronçon de réparation au cas où (le moment critique pour casser son arceau est lors du montage/démontage : on a vite fait de marcher sur l’arceau). De même tous les accessoires (fermetures éclaires, anneaux, sangles,…) sont solides.

Au bout de 50 nuits passées dedans et autant de montage/démontage sur tous les types de terrain la tente ne montre aujourd’hui aucun signe clair de fatigue ou d’usure. Pas même un petit trou dans le tapis de sol.

Cette tente est solide. Il suffit de l’utiliser en suivant les préconisations du fabricant et le bon sens et elle durera dans le temps.

Habitabilité et confort

Point important : est-ce un tente confortable ? Et bien globalement oui avec cependant quelques réserves…

Comme évoqué précédemment, la tente est facile à monter, avec différentes configurations permettant de s’adapter à la météo, c’est donc un bon point de ce côté.

D’un point de vue espace intérieur c’est bien pour deux sans être grand luxe non plus… En terme de longueur c’est bien pour mon mètre soixante-dix mais un ami qui fait dans les 1,85 avait une tendance à toucher la toile du fond ce qui peut engendrer de l’humidité sur le sac de couchage par capillarité. En largeur, on est pas mal, de quoi mettre deux matelas classiques et avoir encore 10cm de marge… On trouvera deux poches au niveau de la porte d’entrée assez pratique et de bonne taille. Une cordelette court au niveau du plafond de la toile intérieure, fort pratique pour étendre ses chaussettes le soir ou accrocher une petite lampe. En terme d’hauteur, c’est limite. On se tient assis assez confortablement vers l’avant de la tente mais impossible au fond, et encore il ne faut pas être trop grand. On sera donc plutôt allongé à l’intérieur surtout à deux.

Dans l’abside, je stocke sans problème un sac de 80L ainsi qu’un sac de 60L avec les chaussures à côté. Par contre dans cette configuration il n’y a plus de place. Cela peut être embêtant pour cuisiner sous l’abside (ceux qui est déconseillé toutefois).

La porte d’entrée est bien fait même si il peut être parfois inconfortable de la fermer si l’on est dans son duvet. Par contre le fait qu’il n’y a qu’une porte fait qu’on gène forcément un peu l’autre pour entrer/sortir…

Point très positif : la couleur de la toile intérieur. Celle-ci est jaune et permet ainsi de toujours avoir un intérieur lumineux. Même si il fait gris dehors. Je dois avouer avoir été vraiment surpris par ce point. C’est très efficace et agréable à l’utilisation.

Conclusions

Nous sommes ici en présence d’une très bonne tente mais qui se paie… Plus de 800€ pour une tente c’est très cher ( j’ai acheté la mienne 630€ en 2017 mais les prix ont augmenté ensuite). Mais l’idée avec l’Anjan est de la garder longtemps. Cela peut donc être rentable sur le long terme…à confirmer.

Si ce n’est ce point, la tente est d’excellente facture et offre un vrai confort face aux éléments. On se sent en sécurité ce qui est primordial en trek lorsque notre seul abri est ce petit bout de toile… Je ne suis pas du tout déçu de cet achat et j’ai toujours le même plaisir à passer des nuits au fin fond de la pampa dans ma petite anjan 2.

On apprécie :

  • La tenue aux éléments
  • La finition
  • La robustesse dans le temps

On aime moins :

  • La longueur habitable
  • Le prix
  • La hauteur intérieure

Veste Fjallraven VIDDA PRO

Veste Fjällräven VIDDA PRO

Veste Outdoor Fjallraven VIDDA PRO - Test

Note globale 85%
Esthétique 85%
Solidité 90%
Poids 55%
Praticité 90%
Etanchéité 75%
Respirabilité 50%

La veste Fjallraven Vidda pro est une veste taillée pour toutes les activités outdoor. Durable et pratique elle saura vous combler dans vos activités d’extérieur par tous les temps.

Conditions de test


La veste Vidda pro a été principalement testée lors de sorties en forêts. Elle a également été portée en situation plus urbaine ce qui a permis de la confronté à tous les types de météo (beau, vent, (grosses) pluies) et de la testée sur de longues périodes de temps.

Concernant les dimensions, la veste testée est une taille M, je fais 1,70m pour 77kg. Elle est très bien aux épaules et en longueur. On pourrait la trouver un peu large au niveau du buste mais d’après moi cela donne un certain confort surtout si l’on porte d’épaisses couches de vêtements en dessous comme un gros pull en laine par exemple.

Informations générales


  • Marque : Fjallraven
  • Prix fabriquant : 284.00€
  • Poids (mesuré) : 850g
  • Matériau : G1000 ECO
  • Couleurs disponibles : Vert Olive profond "Dark Olive", Vert forêt "Deep forest", Gris foncé/noird "dark grey/black", noir "black" (couleur testée) et bleu foncé "dark navy
  • Lien fabricant 

Retour d'expérience


Esthétique

Point tout à fait subjectif mais qui a aussi son importance. Je trouve la veste jolie. Elle est bien coupé et simple dans le bon sens du terme. Il y a beaucoup de poches présentes mais elles ne gâchent pas l’aspect globale. On notera les détails bien travaillés comme les languettes en cuir et les boutons poussoirs à l’effigie du logo de la marque.

Coupe

La vidda pro est bien coupé. Comme je le disais précédemment la coupe est un peu large au niveau du buste mais cela ne gêne en rien et permet de porter une seconde couche bien épaisse à l’instar d’un gros pull en laine par exemple. Les manches sont suffisamment longues pour ne pas remonter si on a les bras en extension. La veste n’oppose pas de contrainte quant à la liberté de mouvement tant que ceux-ci reste « normaux » (ce n’est pas une veste d’alpinisme par exemple).

La longueur est très bien, la veste descend sur les fesses protégeant ainsi bien du vent et des frottements du sac.

Matériaux et Robustesse

Comme la plupart des produits Fjallraven, la veste est en G1000 Eco, un matériaux solide et durable. J’utilise la veste quasiment tous les jours et pas un point d’usure en vue. Si je compare à d’autres produits de la marque, je n’ai pas d’inquiétude quand à la tenue dans le temps.

La plupart des coutures « structurantes » sont doublées, gage de durabilité supplémentaire. Les épaules semblent doublées pour plus de résistance.

La veste en détails

La Vidda pro est une veste bien finie qui propose une multitude de détails pratiqures

  • Les manches sont assez larges pour être portées par dessus une paire de gant. Elles se ferment par un bouton pression à deux positions.
  • La veste n’est pas aérée sur les flancs mais étant donnée l’objectif de sa conception cela n’est pas étonnant. On l’utilisera plutôt en saison intermédiaire.
  • La fermeture éclaire centrale est double sens ce qui est toujours pratique, elle est de plus « doublée » par un rabat à boutons pressions assurant une bonne étanchéité. Toutes les fermetures éclaires sont de marque YKK et ont une languette permettant une manipulation aisée.
  • La veste propose 8 poches : 4 en position basses (deux à fermeture éclaire verticale et deux ouverture horizontale par bouton pression) et 4 en position pectorale (idem : deux poches à ouverture horizontale à bouton pression et deux à ouverture verticale avec zip.). Les poches sont toutes protégées par un rabat qui protège bien de la pluie. Elles sont grandes et permettent de ranger une grande quantité de matériel, notamment les poches à « ouverture horizontale ». On y met largement une carte IGN (en hauteur) ou bien des gants ou un bonnet. Ces dernières proposent d’ailleurs un astucieux système de boucles permettant de fixer du matériel comme des gants ou un couteau. Seul défaut, la position des poches du bas les rend inutilisable ou bien inconfortable lors de l’utilisation d’un sac à ceinture ventrale. Cette veste n’est pas taillée pour la randonnée au long court à ce niveau. Note : il n’y a pas de poche intérieure.
  • La capuche est efficace mais j’ai remarqué à plusieurs reprises qu’elle ne couvre pas idéalement le visage. Je porte un chignon qui la décale peut être un peu en arrière mais je pense qu’un petit rebord se projetant plus en avant aurait été bienvenu.
  • Afin de vous protéger du vent, un cordon permet de serrer le bas de la veste.

Étanchéité et respirabilité

La veste propose une bonne étanchéité. J’ai pris quelques bonnes averses et je n’ai pas eu de soucis de fuites. Juste une peu d’eau qui est rentrée par l’ouverture de la capuche à un moment mais je l’avais mal mise.

Je n’ai pas eu le « plaisir » de tester la veste sous le longues averses mais je pense qu’elle se défendra bien même si ça finira toujours par traverser.

L’étanchéité est encore améliorable grâce à la cire Greenland Wax de la marque mais je n’ai pas trouvé utile de l’utiliser pour l’instant.

Concernant la tenue au vent, il n’y a pas grand chose à redire. On est bien protéger au niveau du buste et des fesses. On pourrait toutefois apprécier un col un peu plus montant pour empêcher l’air de rentrer dans le cou quand ça souffle de face.

Prix

La veste est proposée à 284€ sur le site de Fjallraven. Même si cela est une somme conséquente, je ne la trouve pas excessive si l’on prend en compte la durabilité de la veste et sa finition.

Conclusions

On apprécie :

  • Le look
  • La coupe un peu large pour porter une bonne doublure
  • Les accessoires : poches, portes accessoires
  • L'étanchéité
  • Tous les petits détails pratiques apportés à la veste

On aime moins :

  • La capuche (peu couvrante sur la face)
  • Pas de poche intérieure

Si vous cherchez une belle veste pour vous balader en forêt, faire du bushcraft ou toute autre activité outdoor alors la Vidda pro est faite pour vous. La veste ne connait pas de gros défauts et remplie ses fonctions avec brio.


Veste Bergtagen et sac Kajka 85 - Fjallraven

Veste Fjällräven BERGTAGEN

Veste Coupe Vent Fjallraven Bergtagen - Test

Note globale 75%
Esthétique 85%
Solidité 80%
Poids 60%
Praticité 90%
Etanchéité 30%
Respirabilité 60%

La veste Fjallraven Bergtagen est annoncée comme une veste coupe-vent toute saison. Vous trouverez ci-dessous mon retour après quelques semaines d’utilisation en conditions réelles.

Conditions de test


La veste a été testée lors de deux voyages :

  • Le premier au cœur du Parc National du Dovrefjell en Norvège. Au total 100km de randonnée parcourus en 10 jours en juin dans un terrain alternant toundra rase, neige et rocaille. Pour ce qui est de la météo nous avons eu du grand beau et de la pluie drue. Le sac était chargé initialement à 17-18kg
  • Deuxième voyage : l’Islande en deux partie :le Laugavegur, 4 jours pour 55km de trek sur les hauts plateaux islandais. Beaucoup de pluie et de vent ! Sac initialement chargé aux alentours de 16kg et ensuite 2 semaines de voyage « classique » avec quelques randonnées à la journée.

Ces deux voyages ont permis de tester la veste dans toutes les conditions et suffisamment longtemps pour avoir un bon retour d’expérience.

Informations générales


  • Marque : Fjallraven
  • Prix conseillé : 459.00€
  • Poids (mesuré) : 698g
  • Matériau : G1000 ECO lite et G1000 ECO
  • Couleurs disponibles : Gris "graphite", orange "hokkaido" et bleu "UN"
  • Lien fabricant 

Retour d'expérience


Esthétique

Toujours difficile de juger cet argument tant il appartient à chacun. On peut toutefois assuré que la veste est de belle facture et assez sobre. Il n’y a pas de chichi et tout ce qui s’y trouve à une utilité. A titre personnel, je la trouve réussie esthétiquement. Le modèle orange en jette et vous ne passerez pas inaperçu en montagne !

Coupe

La veste propose une vraie coupe montagne. C’est à dire qu’elle descend bas sur les fesses pour protéger le bas du dos et ainsi ne remonte pas lorsque l’on marche avec un sac. Les manches sont un peu longue ce qui permet de ne pas avoir le bras qui se découvre lors des mouvements du bras en extension par exemple. De plus, le col et le haut de la veste sont bien couvrant afin de protéger le cou et le bas du visage des intempéries.

La coupe au global permet une bonne liberté de mouvement et la veste ne gène pas. J’ai le modèle en M pour un gabarit de 1,70m et 75kg. Elle laisse également la place de porter une couche protectrice en dessous.

Matériaux et Robustesse

La veste est principalement constituées du matériau phare de chez Fjallraven le G1000 qui a la réputation d’être résistant et durable.

On trouvera principalement du G1000 Lite Eco ainsi que du G1000 ECO, plus épais, sur les zones à fort frottement comme le bas du dos et les coudes. Un gage de durabilité supplémentaire.

Les coutures ne sont pas doublées ce qui aurait pu être appréciable mais elles présentent toutes un ruban d’étanchéité en face interne.

La veste parait solide et ne présente aujourd’hui pas d’usure après 150km de marche et quasiment 1 mois d’utilisation non-stop dans de mauvaises conditions

La veste en détails

Fjallraven sait construire des vestes et on retrouve tout ce savoir faire dans les petits détails de la Bergtagen :

  • Les manches sont assez larges pour être portées par dessus une paire de gant. On peut également facilement les fermer grâce à des gros scratch faciles à utiliser même avec des gants.
  • On trouve deux zips d’aération sur les flans qui ont pour fonction de faire circuler l’air. Leur taille et positionnement sont adaptés et bien pensés. On peut les manipuler facilement même en portant un sac à dos.
  • Les curseurs utilisés sur les zips et cordons sont particulièrement pratiques surtout si vous portez des gants. On ne les cherche pas pendant 3h. Les fermetures éclairs sont également de bonne qualité et glissent bien sans se bloquer (marque YKK).
  • On remarquera la présence de tissu doux au niveau des zones qui vont frotter sur la peau, c’est à dire au niveau du menton et de la nuque. Détail appréciable !
  • La veste comporte deux grandes poches ventrales en position haute. Elles ne gênent pas lorsque l’on porte un sac et demeurent accessible et pratique. L’ouverture se faire par un zip situé vers sternum. Elles proposent toutes deux un petit filet à l’intérieur pour stocker son portable par exemple. D’un point de vue volume on peut facilement y ranger une carte et du petit matériel.
  • La capuche est une merveille ! Elle couvre parfaitement la tête et vous isole du vent et de la pluie (même si l’étanchéité est à revoir comme nous le décrirons plus loin). Elle est facilement réglable par un système de cordons qui permettent de bien la fixée sur votre tête sans vous gêner.
  • La veste est équipée d’un réflecteur RECCO, système qui facilitera votre recherche par les secours en cas de besoin.
  • Afin de vous protéger du vent, un cordon permet de serrer le bas de la veste.

Étanchéité et respirabilité

Nous avons ici à faire à une veste coupe-vent. C’est à dire qu’il ne faut pas compter dessus sous la pluie. J’ai pu l’expérimenter en Norvège et en Islande et je le confirme. Même l’ajout de la « greenland wax » de Fjallraven n’aide que peu à l’étanchéifier surtout que la cire part relativement vite. Par contre, la veste réalise très bien sa fonction contre le vent notamment grâce à sa coupe bien couvrante. Il faut donc privilégier son utilisation pour des sorties montagne par beau temps venteux par exemple. Une alternative étanche de la même famille existe chez Fjallraven, la Bergtagen Eco Shell.

Prix

La veste est proposée à 459€ sur le site de Fjallraven. C’est une belle somme pour une veste ! La marque propose toutefois des produits durables et réparables ce qui a pour but d’éviter de racheter un vêtement ou un équipement trop souvent. On peut donc voir les produits Fjallraven sur du long terme.

Conclusions

On apprécie :

  • Le look
  • Le confort et la coupe bien couvrante
  • Les petits détails pratiques

On aime moins :

  • Le prix
  • L'étanchéité à la pluie (même si c'est une coupe-vent on aurait pu espérer un peu mieux)

La Bergtagen est une belle veste à n’en pas douter si on l’utilise dans les conditions pour lesquelles elle a été fabriquée.


Test du Fjallraven Kajka 85L

Sac à dos Fjällräven Kajka 85

Sac à dos Fjällräven KAJKA 85 - Test

Note globale 85%
Esthétique 90%
Solidité 90%
Poids 40%
Praticité 70%

Conditions de test


Le sac a été testé lors de deux treks :

  • Le premier au cœur du Parc National du Dovrefjell en Norvège. Au total 100km parcouru en 10 jours en juin dans un terrain alternant toundra rase, neige et rocaille. Pour ce qui est de la météo nous avons eu du grand beau et de la pluie drue. Le sac était chargé initialement à 17-18kg
  • Deuxième trek : le Laugavegur en Islande. 4 jours pour 55km de trek sur les hauts plateaux islandais. Beaucoup de pluie et de vent ! Sac initialement chargé aux alentours de 16kg.

Ces deux treks ont permis de tester le sac dans toutes les conditions et suffisamment longtemps pour avoir un bon retour d’expérience. Je n’ai pas toutefois utiliser tout le volume du sac car il faut prévoir beaucoup (trop) de matériel pour remplir les 85L.

Informations générales


  • Marque : Fjallraven
  • Prix conseillé : 399.95€
  • Volume annoncé : 85L
  • Poids : 3.45kg
  • Dimensions : H84cm x L39cm x P29cm
  • Matériau : Vinylon
  • Couleurs disponibles : Noir, Vert foncé, Graphite et Bleu "UN"
  • Lien fabricant

Retour d'expérience


J’ai longtemps eu un sac de 65L de chez Gregory mais ce volume bien que conséquent était parfois limite surtout pour les longs treks en autonomie totale et encore plus depuis que je commence à emmener pas mal de matériel photo. J’ai donc voulu passer à un volume plus conséquent ce qui me permettrai d’emporter plus de nourriture mais également de ne pas avoir à jouer à tetris à chaque fois que je veux ranger mon sac ; si j’enlève mon pull par exemple je veux pouvoir le glisser rapidement dans le sac.

Mon dévolu s’est donc jeté sur le Fjallraven Kajka 85.

Esthétique

Cet argument est purement subjectif mais je trouve ce sac très beau. Il a un look un peu rétro tout en simplicité et sans fioriture. La structure en bois finie de lui donner cette touche caractéristique. Comme souvent chez Fjallraven, on note le soucis du détails avec le logo en cuir par exemple.

Volume et poids

Comme son nom l’indique ce sac fait 85L et autant le dire tout de suite c’est énorme ! Je n’ai plus du tout de soucis de place lorsque je prépare mes treks. Toutefois cet immense volume combiné à une très bonne robustesse (point sur lequel je reviendrai ci-dessous) en font un sac vraiment lourd à vide ce qui est son plus gros défaut. Avec 3.45kg, cela sera certainement un frein pour certains. Toutefois le Kajka étant confortable on ne ressent pas trop ce poids mais cela fait tout de même autant de calories à brûler en plus chaque jour.

Confort

Le Kajka est prévu pour être un gros porteur. Je n’ai pas trouvé de masse limite conseillée mais je pense qu’on peut facilement monter à 25kg (est-ce bien raisonnable pour autant…?). J’ai pour ma part utiliser le sac dans une plage 15-20kg et le confort est au rendez-vous.

La ceinture et les mousses de maintient du dos remplissent leur fonction à merveille et même avec une lourde charge et du dénivelé je n’ai jamais eu mal à dos. Idem pour les bretelles. De plus, les multiples possibilités de réglages font que vous pouvez réellement adapter le sac à votre morphologie (en hauteur et en largeur).

Petit bémol toutefois concernant la souple de la ceinture lors de certains mouvements. On aimerai peut être plus de souplesse pour ce qui est des rotations du bassin. Toutefois cela ne gène pas lors d’une marche normale ni en dévers.

Dernier point important, les poches externes offrent toutes des zips avec une grosse boucle ce qui est particulièrement pratique si vous portez des gants !

Robustesse

On a tout de suite un sentiment de robustesse avec ce sac. La toile principale est épaisse et « rigide ». On sent que l’on va pouvoir se frotter aux arbres ou aux rochers sans problème. Après 15jours d’utilisation je n’ai remarqué aucune usure à ce niveau, ce qui est rassurant (l’inverse m’aurait vraiment étonné).

Les zips présents sont bien dimensionnés, surtout ceux du rabat de la face avant. On a pas peur de les manipuler même si cela reste des points faibles (ce qui est vrai pour tous les zip). De même les différents systèmes de fermeture rapide sont robustes et semble vouloir tenir dans le temps.

Evidemment cette robustesse se paie au niveau du poids comme nous avons pu l’évoquer mais à choisir je préfère avec une confiance aveugle dans la résistance de mon sac plutôt que de craindre la moindre branche. Evidemment, ce sac n’en est pas pour autant un char d’assaut et restera sensible au perçage ou aux coupures.

Le sac en détails

On retrouve, comme sur la majorité des sacs à dos, différentes possibilités pour accéder à la poche principale :

  • La première est l’ouverture par le haut. Elle se ferme avec un système de cordon pratique mais qui pourrait être amélioré.
  • La seconde se situe au premier tiers de la hauteur du sac. C’est une fermeture éclair qui permet d’accéder au bas du volume principal.
  • La troisième, enfin, est un grand rabat sur la partie avant du sac qui permet d’accéder à quasiment tout le volume. Très pratique, le seul bémol vient du fait qu’il faille défaire systématiquement les sangles de compression pour ouvrir ce rabat, ce qui peut être pénible si on veut rapidement accéder à l’intérieur.

Le volume principal est divisible en deux sections grâce à un zip interne. La section inférieur est prévue pour les affaires mouillées et le rabat de fermeture classique est remplaçable par une filet intégré. Je n’ai pas utilisé cette fonction mais c’est bien trouvé. Un compartiment pour poche à eau se situe sur la face dorsal du sac. Je pense qu’il convient pour des volumes de 1.5/2L.

Le Kajka propose également deux poches latérales. Pour une fois ces poches ne sont pas là que pour faire joli !! Elles offrent un réel volume de rangement et son très pratique à l’usage. Je dirai qu’on peut mettre deux bouteilles de 1.5L par poche à vue de nez. C’est un vrai plus car j’ai eu de nombreux sacs dont ces poches étaient quasiment inutiles.

La capuche supérieure par contre n’est pas des plus pratiques. Fjallraven a fait le choix de mettre deux poches sur la partie externe mais finalement si l’une est remplie l’autre est quasiment plus utilisable… J’aurai préféré un grand volume (pourquoi pas avec un filet interne) plutôt que deux. Il y a également un volume intérieur qui peut servir pour du petit matériel mais sans plus. A noter que la capuche peut être facilement retirée (pratique lorsque l’on prépare le sac) et utilisée comme sac annexe grâce à une sangle intégrée. On peut également choisir de la fixer comme un sac ventral grâce à deux clips prévus à cet effet.

Sur la base du Kajka, vous trouverez deux filets fort pratiques également. Ils peuvent servir pour stoker du matériel ou bien une gourde/bouteille grâce à une accès sur le côté. Il faut toutefois faire attention car la bouteille peut avoir tendant à glisser si on se penche en avant.

Pour finir vous trouverez deux petites poches sur la ceinture, l’une « étanche » l’autre en mesh. Les deux sont suffisamment grande pour contenir de petits items à avoir sous la main comme des barres de céréales, un stick à lèvre, … J’aime l’idée de les différencier.

Esthétiquement j’aime ce sac car il est dépouillé en face avant mais on trouve toutefois de quoi fixer des bâtons grâce à des scratch. De même le dessous du sac comporte des boucles pour fixer une tente par exemple grâce à une sangle. J’aurai néanmoins apprécier un système pour fixer facilement une tente en face avant par exemple ou sur les côtés. Je trouve que les systèmes en place son moyen à cet effet.

Enfin pour finir, la housse de pluie fournie fait très bien son travail et vous assurera de maintenir votre matériel au sec à l’intérieur. Elle est toutefois un peu grande car je pense que c’est la même pour le modèle de 100L. Ce n’est pas gênant en soit mais on pourrait gagner en volume et en poids.

Prix

Le Kajka 85 est annoncé à 399.95€ sur le site de Fjallraven. On ne va pas se cacher que c’est une somme plus que conséquente pour un sac à dos. Toutefois j’ai acqui ce sac dans l’idée de le garder le plus longtemps possible sans jamais avoir à me poser la question de sa solidité et de sa tenue dans le temps. Je le vois donc comme un investissement, normalement avec ce sac je n’ai plus à en racheter. Un autre point à mettre en avant est l’attention particulière que porte Fjallraven à l’impact environnemental de ses produits ce qui est très bien et qu’il faut encourager mais qui se ressent également sur la note je pense.

Conclusions

On apprécie :

  • La robustesse
  • Le look
  • Le volume
  • Les accessoires, notamment les poches latérales

On aime moins :

  • Le poids
  • Le prix
  • La capuche supérieure

Fjallraven fait preuve de son savoir faire grâce à ce Kajka 85L. Si on omet le poids c’est presque un sans faute. J’ai acquis ce sac pour un besoin simple : emporter suffisamment de nourriture pour partir longtemps et loin et c’est mission accomplie.